Financer son école de commerce : ce qu’il faut savoir

Comment financer son école de commerce ?

En France, un cursus en école de commerce représente généralement un budget conséquent. Les Business Schools proposent en effet des parcours privés dont les tarifs s’élèvent bien au-dessus de ceux pratiqués par les universités ou par d’autres écoles spécialisées. Et pour cause : elles offrent des enseignements de grande qualité accessibles uniquement aux plus méritants. Heureusement, des dispositifs de financement existent pour quiconque peine à financer son école de commerce par les moyens classiques. Découvrons les possibilités qui s’ouvrent à vous.

Financer son école de commerce : que paie-t-on réellement ?

Les activités d’établissements tels que l’école de commerce EDC Paris Business School sont onéreuses. Recherche, enseignement, intervenants extérieurs, relations internationales avec d’autres campus ou des entreprises, services, bâtiments, administration et même fonctionnement quotidien… tous ces postes représentent des dépenses importantes. Les frais de scolarité servent donc à couvrir une partie de ces besoins généraux. Dans le cas des écoles de commerce les plus réputées, ils participent aussi à financer l’accompagnement individuel proposé aux étudiants et les moyens mis à leur disposition. L’addition augmente ainsi rapidement. Heureusement, il existe des solutions pour financer son école de commerce.

Les bourses sur critères sociaux ou de mérite

Tant dans un souci de mixité sociale que par volonté de promouvoir l’égalité des chances, des études dans une Business School peuvent elles aussi ouvrir des droits boursiers. Plusieurs possibilités sont d’ailleurs proposées et certaines d’entre elles sont cumulables. L’EDC Paris Business School dispose ainsi d’une bourse sur critères de mérite pour les étudiants qui rencontrent des difficultés socio-économiques. Certains cursus — le Programme Grande École par exemple — peuvent donner lieu à une aide du CROUS. Les étudiants étrangers, quant à eux, peuvent se tourner vers le programme Erasmus. Enfin, des aides sont proposées par les Conseils Régionaux. C’est le cas pour la bourse AMIE en Île-de-France.

Les prêts bancaires

Pour les étudiants dont la situation personnelle ne permet pas l’obtention d’une bourse, il est possible de financer son école de commerce grâce à un prêt accordé par une banque. Si cette approche n’est pas encore très répandue en France, elle tend à se démocratiser. Les taux pratiqués sont généralement bas (il existe même des prêts à taux 0) et les banques sont souvent assez enthousiastes, surtout lorsqu’il s’agit d’une école prestigieuse. En effet, la grande employabilité des diplômés et le montant de leur futur salaire justifient un tel effort.

L’alternance et les jobs étudiants

Il est également possible de financer son école de commerce par ses propres moyens en générant un revenu lié à ou en parallèle de ses études. Le principe de l’alternance existe d’ailleurs précisément (du moins en partie) pour cette raison. Cette pratique possède de nombreux avantages. Bien entendu, les étudiants sont rémunérés pour leur travail. Mais aussi, et surtout, ils ont l’occasion d’œuvrer au sein d’une entreprise appartenant à l’industrie à laquelle ils se destinent. Enfin, trouver un emploi est quasiment assuré puisque ce sont les écoles elles-mêmes qui « placent » les étudiants auprès des employeurs grâce à des partenariats.

Ceux pour qui l’alternance n’est pas envisageable peuvent également trouver un « petit boulot » pour contribuer au financement de leurs études. Cependant, en dehors des périodes de vacances, mieux vaut se méfier de cette méthode qui risque de ne pas vous laisser suffisamment de temps pour étudier. Comme complément, elle s’avère pourtant idéale.

Financer son école de commerce n’est pas si compliqué quand on sait comment s’y prendre et où se renseigner en fonction de sa situation particulière. N’hésitez donc jamais à vous faire aider : les Business Schools elles-mêmes et les organismes publics et privés sont là pour vous épauler.