Concours d’éloquence de l’EDC : Anaé Sainte-Rose et Havin Yildirim remportent la dixième édition

Chaque année, l’EDC souhaite mettre en avant les compétences oratoires de ses étudiants, leur capacité à exprimer des idées, leurs idées, de manière claire et convaincante. Cette année, Havin Yildrim a remporté le premier prix, et Anaé Sainte-Rose s'est illustrée comme finaliste, grâce à son  discours sincère et profond. Les deux jeunes femmes ont partagé un même objectif : faire entendre leur voix avec conviction.


Havin Yildirim remporte le Concours d’éloquence pour la deuxième fois

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Avant d’intégrer l’EDC, Havin disposait d’une première expérience oratoire, puisqu’à 15 ans, elle a participé à un autre concours d’éloquence, organisé par le tribunal d’Evry, qu’elle a remporté brillamment.

En parallèle de sa scolarité, Havin a suivi quatre années de théâtre, durant lesquelles elle a appris  à poser sa voix, à gérer l’espace, et à maîtriser le rythme d’un discours. Havin est également apparue comme figurante dans quelques productions audiovisuelles, ce qui l’a confronté à d’autres formats d’expression. « J’ai toujours aimé défendre des idées. Le théâtre m’a appris à occuper l’espace, à utiliser les silences, à transmettre plus que des mots », explique-t-elle.

Pour le premier tour du Concours d’Éloquence, elle a travaillé sur un sujet au combien d’actualité « Faut-il mettre des limites au progrès ? ». Elle a mobilisé ses références, structuré son propos et rédigé un texte qu’elle a ajusté jusqu’au jour de l’épreuve. 
Son objectif : présenter une idée claire, argumentée, sans surjouer. Elle a pu accéder à la finale et se confronter à une épreuve d’improvisation, sur un sujet imposé : « Avons-nous encore le temps de prendre notre temps ? ». Sa prestation lui a valu la première place.

« Le secret, c’est de ne pas stresser, de rester fidèle à ses mots et de ne pas avoir peur d’improviser. Ce qui m’a aidée, c’est toute l’expérience que j’avais accumulée auparavant. Mais honnêtement, les autres participants étaient incroyables. Tout le monde s’est donné à 100 % », confie la gagnante. 


Le discours marquant et sincère d’Anaé Sainte-Rose

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Anaé Sainte-Rose quitte la Martinique à 17 ans pour poursuivre des études en métropole. Avec son baccalauréat en poche, elle s’installe à Paris et intègre l’EDC, attirée par le programme en management du luxe. La jeune femme acquérir les compétences nécessaires pour lancer, un jour, sa propre marque de maillots de bain.


Sélectionnée par Rachid Rhattat, Doyen de la Faculté, pour participer au concours d’éloquence, elle y voit une occasion de sortir de sa zone de confort. Le sujet qui lui est attribué, « Faut-il préférer le rêve à la réalité ? », fait directement écho à son parcours.


« Quand j’ai été acceptée à Paris, c’était un rêve. Mais la solitude s’est vite installée. J’ai écrit ce discours pour moi, et pour tous ceux qui, comme moi, ont choisi de partir pour avancer », raconte-t-elle.
« Un beau texte, ça ne suffit pas. Il faut le faire vivre, comme au théâtre », ajoute-t-elle.


Le concours qui forge les leaders de demain


Le Concours d’Éloquence de l’EDC Paris Business School s’inscrit dans le cadre du cours « Éloquence et plaidoiries du manager », un programme de 18 heures dirigé et animé par Rachid Rhattat, et d’autres intervenants comme Maître Eric Luthi, Avocat en droit pénal, ou Johanna Morillon, Coach Professionnel. À leurs côtés, les étudiants se forment à la prise de parole, à la construction d’un discours, à la gestion des émotions.
Le jury de cette édition, présidé par Zoé Duvauchelle (productrice, comédienne, directrice artistique), rassemblait des personnalités aux profils variés : Johanna Morillon, Moustapha Kamara et Eric Luthi (avocats), Yassine Rhattat (lauréat du concours Lysias), ainsi que Wilfried Camus, finaliste de la toute première édition en 2015.